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BIOGRAPHIE 

Léa Boudreau travaille avec le son, les circuits électroniques et les lieux. Elle questionne les relations inter-espèces en considérant les existences non-humaines (vie animale non-humaine, vie artificielle, le non-vivant, etc.) comme terrains de réflexion sur les hiérarchies qui divisent notre monde. Elle souligne les enjeux affectifs, sociaux et environnementaux qui émergent de la rencontre entre capitalisme, dynamiques de pouvoir, spécisme et les diverses formes de suprématies. Léa crée des œuvres sonores, visuelles et interactives qui placent l'être humain en relation avec les créatures hybrides et ambiguës qu'elle conçoit. Cette hybridité et ambiguïté se réfèrent autant à l'esthétique qu'au comportement des entités créées. Elles existent quelque part entre le technologique et le naturel, l'inerte et l'animé, l'artificiel et l'organique. Comment ces rencontres inhabituelles peuvent-elles nous aider à réfléchir à nos préjugés? Comment peuvent-elles contribuer au développement d'une meilleure coexistence inter-espèces et prendre en considération une diversité des réalités?La démarche artistique de Léa s'appuie sur les concepts de matériel libre (open source hardware) et d'unblackboxing (en opposition à la «boîte noire» qui dissimule les fonctions internes d'un appareil électronique). Ces idées se manifestent autant dans la conception de circuits électroniques ouverts (approche freeform), la mise en évidence des outils et équipement nécessaires au bon fonctionnement de ses oeuvres (câbles, connecteurs, haut-parleurs, etc.) que dans le partage des savoirs par l'entremise d'ateliers créatifs et d'un journal de recherche-création accessible et collaboratif.

DÉMARCHE 

(Bio)power grid est une installation sonore et électronique inspirée par le phénomène de phototaxie, le mouvement d'un organisme en réponse à la lumière. Instinctif, ce comportement devient problématique pour plusieurs êtres vivants (notamment les insectes) lorsque l'environnement qui les entoure est soumis à une pollution lumineuse. Cette pollution est généralement causée par l'activité humaine et trouble leur comportement habituel. (Bio)power grid adresse la vulnérabilité mais aussi la résilience du monde dit «naturel» face à l'impact humain planétaire. L'œuvre questionne également la relation entre le genre humain et les autres formes de vie, et soulève des enjeux de responsabilité environnementale, de contrôle et de coexistence.

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